LE CEREEC PARTICIPE AU PANEL DU CONSEIL DE L’ÉNERGIE DE LA CHAMBRE TECHNIQUE DE L’UE SUR LA BIOÉNERGIE

4 février ème – Les pays à revenus faibles ou élevés, y compris les États membres de la CEDEAO, génèrent une grande quantité de biomasse, de résidus agricoles et de déchets – qu’il s’agisse de déchets solides agricoles ou municipaux. Ce processus a le potentiel d’augmenter la production d’énergie distribuée et de biocarburants ainsi que d’optimiser l’étendue et la qualité de la gestion des déchets des petits villages vers les grandes villes. L’avantage supplémentaire des nouvelles technologies innovantes disponibles est que les risques sociaux ainsi que les graves dommages environnementaux (par exemple dus à la combustion de la biomasse, au déversement de déchets dans des décharges et à l’exportation de déchets vers des pays tiers) peuvent être stoppés.

L’utilisation de la biomasse traditionnelle est répandue dans la région comme principale source d’énergie pour la majorité de la population. Elle représente près de 80 % de la consommation totale d’énergie. Le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (CEREEC) s’est activement attaqué à cette question au cours de la dernière décennie, en étroite collaboration avec les États membres de la CEDEAO et à travers la conception et la mise en œuvre de la stratégie bioénergie de la CEDEAO. La stratégie fournit des orientations claires et des solutions qui pourraient être adaptées aux besoins de la région. Les facteurs clés et piliers de l’équation de la solution comprennent le bois de chauffage, les combustibles de cuisson alternatifs, les déchets agro-industriels, le briquetage et la carbonisation, le biogaz, les déchets en tant que ressource et la gestion forestière.

Dans ce contexte, le CEREEC a participé au panel d’investissement du Conseil de l’énergie de l’EUTEC portant sur la bioénergie. M. Bah Saho, directeur exécutif par intérim, a discuté et mis en lumière des questions clés telles que :

  • La situation et les défis de mise en œuvre des projets liés à la conversion des déchets et de la biomasse en énergie ainsi qu’à la production de biocarburants en Afrique ;
  • Le rôle potentiel que les technologies disponibles pourraient jouer pour changer la donne ; et
  • De bons exemples de prise de responsabilité et d’initiative.

Suite à l’intervention du CEREEC, le panel d’experts a discuté des expériences de l’Inde, de la Suisse et de l’Allemagne. Les participants ont également eu l’occasion d’échanger avec le panéliste lors d’une séance de questions-réponses.