Projet de renforcement des capacités en matière d’énergie propre CEREEC-CEDEAO

 

Titre du projet Projet de renforcement des capacités en matière d’énergie propre CEREEC-CEDEAO
Programme Corridor d’énergie propre ouest-africain (WACEC)
Domaine thématique Énergie Renouvelable
ID du projet (le cas échéant) : Numéro du projet : ALSF/PROJECT/215/2022/KM/CB
Numéro de subvention : ALSF/GRANT/15/2022
But Développement accru et intégration des énergies renouvelables à grande échelle dans les systèmes électriques ouest-africains.
Mois et année de début Juin 2023
Mois et année de clôture Mai 2024
Durée (années) 1 an
Budget 450 000,00 USD
Partenaire financier Facilité Africaine de soutien juridique, Banque africaine de développement (BAD)
Autres partenaires (le cas échéant) Pool énergétique d’Afrique de l’Ouest (EEEOA) et Autorité régionale de régulation de l’électricité de la CEDEAO (ARREC)
Coordinateur Guei Guillaume F. Kouhie

1.CONTEXTE / CONTEXTE

En 2018, la part de la capacité électrique installée en Afrique de l’Ouest dépend du gaz naturel et du pétrole selon la Banque africaine de développement1. Pourtant, l’accès à l’énergie reste un problème et entrave les efforts de développement socio-économique de la région. En effet, en 2019, la Banque mondiale estimait que la région ouest-africaine avait un taux d’accès moyen à l’électricité de 52 %, ce qui signifie que 188 millions de personnes n’avaient pas accès à l’électricité2. En plus d’avoir un impact sur l’environnement, cette dépendance rend problématique l’approvisionnement énergétique et la volatilité des prix. En outre, la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest connaissent des pénuries d’électricité d’environ 80 heures par mois et les entreprises perdent 5 à 10 pour cent de leurs revenus, selon la même analyse de la Banque mondiale. En conséquence, les coûts de l’électricité dans certains pays d’Afrique de l’Ouest dépassent 25 cents américains par kilowattheure, soit plus de deux fois la moyenne mondiale.

De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest sont trop petits pour attirer des investissements dans de grands projets énergétiques ou manquent totalement de ressources énergétiques. Au lieu de cela, ils s’appuient sur des centrales électriques à petite échelle et coûteuses au mazout ou sur des centrales pluviométriques d’urgence. 6,3 % de l’électricité de la région est échangée entre les dix pays déjà connectés.

Le rôle des partenariats public-privé (PPP) pour remédier au déficit énergétique de la région est crucial. Le niveau d’investissement nécessaire dans les projets liés à l’accès à l’électricité nécessite une amélioration du cadre d’investissement, de la transparence du marché et de la coopération régionale4.
En outre, le commerce intégré de l’électricité dans la région pourrait entraîner des économies de coûts de 5 à 8 milliards de dollars par an en permettant aux pays d’importer des sources d’électricité moins chères. S’il est adopté, le commerce intégré de l’électricité pourrait également réduire l’intensité des émissions de dioxyde de carbone et accroître l’accès à une énergie abordable, fiable et moderne, estime la Banque mondiale.

Les systèmes décentralisés d’énergies renouvelables sont également essentiels pour répondre à la demande énergétique domestique et alimenter d’importantes institutions publiques, telles que les établissements de santé et d’enseignement, qui sont au cœur du développement socio-économique, pour la Banque africaine de développement qui souligne que : « L’Afrique doit maintenir un mix énergétique équilibré pour gérer la sécurité énergétique à court terme et construire des trajectoires à long terme qui concilient l’atteinte de faibles émissions de GES [gaz à effet de serre] et l’atteinte des objectifs clés pour le bien-être de sa population

2. PRINCIPALES ACTIVITÉS ET APPROCHE DE MISE EN ŒUVRE

  • Développement par le cabinet de consultants d’une boîte à outils qui aborde les aspects réglementaires applicables au secteur des énergies renouvelables et au BESS en anglais, français et portugais ;
  • Organisation de la Formation des Formateurs pour les quinze (15) Etats membres de la CEDEAO ;
  • Organisation d’une session de renforcement des capacités des institutions énergétiques de la Commission de la CEDEAO (CEREEC, West African Power Pool, Autorité Régionale de Régulation de l’Electricité de la CEDEAO (ERERA) et Direction de l’Energie)).

3. RÉSULTATS OBTENUS (Si le projet est en cours)

  • Recrutement du cabinet juridique pour élaborer le matériel de formation et organiser la formation ; et
  • Un appel à candidatures auprès de stagiaires potentiels à sélectionner pour participer à un programme de formation de formateurs a été lancé.