La CEDEAO s’accorde sur des politiques d’énergie verte en tant qu’engagement volontaire envers l’Initiative SE4ALL

La CEDEAO travaille à un engagement volontaire en faveur de l’initiative Énergie durable pour tous (SE4ALL) du Secrétaire général de l’ONU présentée à Rio+20. Lors d’un atelier régional de validation, tenu du 25 au 28 juin 2012 à Dakar, au Sénégal, les directeurs des ministères de l’énergie de la CEDEAO se sont mis d’accord sur les principaux objectifs et piliers des politiques régionales en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique pour la région de la CEDEAO.

Les politiques devraient être présentées aux ministres de l’énergie de la CEDEAO pour adoption en tant que politiques régionales lors d’un forum de haut niveau sur l’énergie, qui doit avoir lieu du 29 au 31 octobre 2012 à Accra, au Ghana.

Les politiques ont les objectifs suivants :

• Mettre en œuvre des mesures d’efficacité énergétique qui libéreront 2 000 MW de capacité de production d’électricité d’ici 2020 : l’équivalent de la création de 40 centrales électriques virtuelles, d’une capacité de 50 MW chacune.

• Doubler les améliorations annuelles de l’efficacité énergétique à long terme.

• La part des énergies renouvelables (y compris la grande hydraulique) dans la capacité totale de production électrique installée de la CEDEAO augmentera à 35% en 2020 et à 48% en 2030.

• La part des nouvelles énergies renouvelables telles que l’éolien, le solaire, la petite hydraulique et la bioélectricité (hors grande hydraulique) augmentera à environ 10 % en 2020 et 19 % en 2030. Ces objectifs se traduisent par 2 425 MW d’électricité renouvelable supplémentaires. capacité d’ici 2020 et 7.606 MW d’ici 2030.

• Environ 75 % de la population rurale sera desservie par l’extension du réseau et environ 25 % par des énergies renouvelables alimentées par des mini-réseaux et des systèmes autonomes en 2030.

• D’ici 2020, l’ensemble de la population de la CEDEAO aura accès à des installations de cuisson améliorées, soit grâce à des fourneaux améliorés, soit en passant à d’autres formes d’énergie modernes telles que le gaz de pétrole liquéfié (GPL).

• La part de l’éthanol/biodiesel dans les carburants de transport passera à 5 % en 2020 et à 10 % en 2030.

• D’ici 2030, environ 50 % de tous les centres de santé, 25 % de tous les hôtels et industries agroalimentaires ayant des besoins en eau chaude seront équipés de systèmes solaires thermiques.

S’exprimant lors de l’événement, M. Philip Mann de l’EUEI-PDF a noté que le projet de politique des énergies renouvelables de la CEDEAO était l’un des projets phares du Programme de coopération Afrique-UE en matière d’énergies renouvelables (RECP) financé par l’UE. Il a souligné l’importance de traduire les objectifs et les activités de la politique régionale en actions concrètes au niveau national, tout en notant la nécessité de suivre les progrès.

M. Hugo van Tilborg, conseiller à la délégation de l’UE au Sénégal, a souligné dans son discours l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour relever les défis énergétiques majeurs auxquels est confrontée l’Afrique de l’Ouest. Il a félicité le CEREEC et ses partenaires pour le travail accompli dans l’élaboration des deux projets de politiques, notant que l’Union européenne était fière d’avoir contribué aux deux processus.

M. Ebrima Njie, Commissaire de la CEDEAO chargé des infrastructures, dans un discours prononcé en son nom par le Directeur exécutif du CEREEC, M. Mahama Kappiah, a noté que la région de la CEDEAO sera la deuxième organisation régionale après l’Union européenne à adopter des politiques régionales en matière d’énergie verte. Les politiques ER&EE, a-t-il également noté, fixeront des objectifs rentables, réalisables et pleinement conformes aux conclusions de l’Évaluation énergétique mondiale (GEA) et du SE4ALL présentées à Rio+20.

 

La CEDEAO travaille à un engagement volontaire en faveur de l’initiative Énergie durable pour tous (SE4ALL) du Secrétaire général de l’ONU présentée à Rio+20. Lors d’un atelier régional de validation, tenu du 25 au 28 juin 2012 à Dakar, au Sénégal, les directeurs des ministères de l’énergie de la CEDEAO se sont mis d’accord sur les principaux objectifs et piliers des politiques régionales en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique pour la région de la CEDEAO. Les politiques devraient être présentées aux ministres de l’énergie de la CEDEAO pour adoption en tant que politiques régionales lors d’un forum de haut niveau sur l’énergie, qui doit avoir lieu du 29 au 31 octobre 2012 à Accra, au Ghana.

Les politiques ont les objectifs suivants :

• Mettre en œuvre des mesures d’efficacité énergétique qui libéreront 2 000 MW de capacité de production d’électricité d’ici 2020 : l’équivalent de la création de 40 centrales électriques virtuelles, d’une capacité de 50 MW chacune.

• Doubler les améliorations annuelles de l’efficacité énergétique à long terme.

• La part des énergies renouvelables (y compris la grande hydraulique) dans la capacité totale de production électrique installée de la CEDEAO augmentera à 35% en 2020 et à 48% en 2030.

• La part des nouvelles énergies renouvelables telles que l’éolien, le solaire, la petite hydraulique et la bioélectricité (hors grande hydraulique) augmentera à environ 10 % en 2020 et 19 % en 2030. Ces objectifs se traduisent par 2 425 MW d’électricité renouvelable supplémentaires. capacité d’ici 2020 et 7.606 MW d’ici 2030.

• Environ 75 % de la population rurale sera desservie par l’extension du réseau et environ 25 % par des énergies renouvelables alimentées par des mini-réseaux et des systèmes autonomes en 2030.

• D’ici 2020, l’ensemble de la population de la CEDEAO aura accès à des installations de cuisson améliorées, soit grâce à des fourneaux améliorés, soit en passant à d’autres formes d’énergie modernes telles que le gaz de pétrole liquéfié (GPL).

• La part de l’éthanol/biodiesel dans les carburants de transport passera à 5 % en 2020 et à 10 % en 2030.

• D’ici 2030, environ 50 % de tous les centres de santé, 25 % de tous les hôtels et industries agroalimentaires ayant des besoins en eau chaude seront équipés de systèmes solaires thermiques.

S’exprimant lors de l’événement, M. Philip Mann de l’EUEI-PDF a noté que le projet de politique des énergies renouvelables de la CEDEAO était l’un des projets phares du Programme de coopération Afrique-UE en matière d’énergies renouvelables (RECP) financé par l’UE. Il a souligné l’importance de traduire les objectifs et les activités de la politique régionale en actions concrètes au niveau national, tout en notant la nécessité de suivre les progrès.

M. Hugo van Tilborg, conseiller à la délégation de l’UE au Sénégal, a souligné dans son discours l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour relever les défis énergétiques majeurs auxquels est confrontée l’Afrique de l’Ouest. Il a félicité le CEREEC et ses partenaires pour le travail accompli dans l’élaboration des deux projets de politiques, notant que l’Union européenne était fière d’avoir contribué aux deux processus.

M. Ebrima Njie, Commissaire de la CEDEAO chargé des infrastructures, dans un discours prononcé en son nom par le Directeur exécutif du CEREEC, M. Mahama Kappiah, a noté que la région de la CEDEAO sera la deuxième organisation régionale après l’Union européenne à adopter des politiques régionales en matière d’énergie verte. Les politiques ER&EE, a-t-il également noté, fixeront des objectifs rentables, réalisables et pleinement conformes aux conclusions de l’Évaluation énergétique mondiale (GEA) et du SE4ALL présentées à Rio+20.