Des experts en énergie discutent de solutions durables à la situation énergétique de la région

CEDEAO – Dakar Sénégal 11 octobre  2017 –  Des experts en énergie, des banques de développement, des partenaires de développement, des services publics et des investisseurs du secteur privé dans la région de la CEDEAO et au-delà ont entamé mercredi 11 octobre  à Dakar, au Sénégal, une réunion de trois jours pour la première édition de le Forum de l’Energie Durable de la CEDEAO (ESEF2017). Le Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC) organise le forum sur le thème  Autosuffisance énergétique de la CEDEAO : le rôle crucial des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique .

Le Forum de l’énergie durable de la CEDEAO vise à promouvoir l’échange d’idées et la coopération pour soutenir l’accélération de solutions durables aux systèmes énergétiques de la région. Au cours de ces trois jours, les délégués discuteront des problèmes et trouveront des solutions sur la manière d’améliorer le paysage politique et réglementaire actuel qui entrave les investissements requis dans le secteur énergétique de la région. Les délégués échangeront également des idées sur des informations de pointe à jour sur le marché énergétique de la CEDEAO et faciliteront la mise en réseau et les partenariats entre les décideurs politiques de la CEDEAO, les acteurs régionaux et internationaux du secteur privé et les institutions financières.

Présidant la cérémonie d’ouverture à l’hôtel Radisson Blu, le directeur de cabinet du ministère sénégalais du Pétrole et de l’Énergie, M. Mouhamadou Diop, a souligné l’importance du forum, notant que le Sénégal reste attaché à l’intégration régionale. M. Diop a également informé les délégués que le gouvernement sénégalais s’efforce de parvenir à un accès universel à des services électriques abordables et fiables d’ici 2030. Il a révélé que Dakar s’est engagé à doubler la composante d’énergie renouvelable dans le mix de production énergétique et à renforcer la coopération internationale en termes de recherche et technologie des énergies propres.

M. Diop a également informé le forum que des projets sont en cours au Sénégal pour générer 405 MW d’énergie renouvelable qui seront injectés dans le réseau national. Selon lui, cela se traduira par un taux d’électrification rurale de 33,2 %, dont 7 % provenant de la production solaire. Il a remercié le CEREEC pour son soutien technique et financier dans la validation du plan directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique de son pays.

Le Commissaire à l’Energie et aux Mines à la Commission de la CEDEAO, Morlaye Bangoura a remercié tous les partenaires au développement pour leurs contributions à la réussite de l’accueil du forum. Il a également longuement évoqué l’importance de la rencontre, soulignant que le potentiel d’investissement de la région devrait permettre aux investisseurs de relever le défi.

Plusieurs autres intervenants à la cérémonie, dont l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal Alberto Virella, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’UE au Sénégal, Gonzalez Ducay, et le principal spécialiste de l’énergie représentant le directeur pays de la Banque mondiale, Raihan Elahi, ont tous exprimé leur joie de participez au forum. Ils ont exprimé leur engagement envers la réalisation des objectifs du forum.

Lors d’un point de presse immédiatement après la cérémonie d’ouverture, le directeur exécutif du CEREEC, M. Mahama Kappiah, a informé les journalistes que les deux dernières années ont vu l’élaboration de politiques et de plans d’action nationaux dans 15 pays membres de la CEDEAO. Il a en outre déclaré que ce forum était censé lancer ou déployer un certain nombre de projets développés au fil des années dans le but de transformer le paysage des énergies renouvelables dans les pays membres de la CEDEAO.

Le forum est organisé avec le soutien de la Coopération autrichienne au développement (ADC), de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID), de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), de la Banque mondiale et Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit Allemagne (GIZ).