Le CEREEC participe au 2e dialogue structuré du Fonds vert pour le climat pour l’Afrique

Dans le cadre de l’objectif du CEREEC d’être une entité de mise en œuvre (IE) du Fonds vert pour le climat-GCF et de soutenir la mobilisation du financement climatique pour le déploiement de technologies d’énergies renouvelables aux niveaux régional et national, le CEREEC a participé au 2 ème  Dialogue structuré pour l’Afrique qui s’est déroulé à l’Hôtel L’Amitié à Bamako au Mali du 3 au 6 avril  .

Le 2 e  Dialogue structuré pour l’Afrique a été organisé en collaboration avec le gouvernement du Mali. Il a réuni les principales parties prenantes – notamment des ministres, des hauts fonctionnaires, des représentants des autorités nationales désignées (NDA) et des points focaux du FVC, des entités accréditées, des partenaires de mise en œuvre de la préparation, des organisations de la société civile, des représentants du secteur privé, des membres du Conseil d’administration du FVC et du personnel du Secrétariat du FVC – pour accroître la participation des pays africains au GCF et accélérer la conception et la mise en œuvre de projets et de programmes ambitieux qui répondent aux aspirations des pays en matière d’action climatique et au mandat du GCF.

Le CEREEC a participé activement au suivi des règles et du processus d’accréditation du fonds et a présenté et obtenu un soutien pour un concept de programme de préparation régional sur le développement des énergies propres dans la région de la CEDEAO. Ce fut également une bonne occasion d’échanger avec les Autorités Nationales Désignées (NDA)/Points Focaux de la CEDEAO présents à la réunion.

La réunion de quatre jours a offert un lieu unique aux pays et aux entités accréditées pour partager leurs expériences en matière d’engagement avec le FVC dans des domaines clés. Les sessions techniques et de haut niveau, ainsi que les opportunités de réunions bilatérales offertes par l’événement, ont contribué à combler les lacunes existantes en matière de connaissances concernant les opérations du FVC ; a permis aux pays et entités d’établir ou de mettre à jour leur programmation pour le FVC ; facilité un échange structuré entre les NDA/FP et les entités concernées sur les réserves de projets de différents pays ; et a permis le partage d’expériences en matière d’engagement avec le GCF dans des domaines clés.

Le Dialogue structuré est la 2 ème  série pour l’Afrique depuis la création du fonds. La première a eu lieu en Afrique du Sud en 2016.

Plus de 300 participants composés d’autorités nationales désignées (NDA)/points focaux des 54 pays africains, entités accréditées et partenaires de mise en œuvre et d’autres partenaires et organisations internationales concernés, y compris des OSC.

Lors de la séance d’ouverture, tous les intervenants ont souhaité la bienvenue à tous les participants et ont exprimé leur gratitude aux dirigeants et au gouvernement du Mali pour avoir accueilli la réunion de haut niveau pour l’Afrique. Les pays ont en outre noté que la collaboration avec le FVC est un peu limitée car il est difficile de ressentir la présence du FVC en Afrique étant donné que le secrétariat est éloigné de Songdo.

La réunion a également vu la convocation de délégués de haut niveau, dont Son Excellence le Président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, qui a noté que le changement climatique affecte principalement les pauvres et les rend impuissants. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et voir périr des femmes, des enfants et des troupeaux ». Le continent africain est vulnérable au changement climatique et le Mali est le plus menacé et « le peuple malien souffre quotidiennement des impacts du changement climatique. Le directeur exécutif du GCF, Bamsey Howard, a noté dans son discours que la réunion est organisée pour tracer la voie de l’Afrique vers un développement à faibles émissions et résilient au carbone. « Il s’agit de s’engager étroitement avec des partenaires clés pour avoir un contact personnel direct avec l’Afrique, ce qui est difficile à gérer depuis la Corée ». Il a ensuite expliqué que depuis le premier dialogue, le fonds avait triplé son engagement en faveur de l’Afrique.

La ministre de l’environnement et du développement durable du Mali, Mme Keita M’Bo, a souligné que les pays ont des difficultés à accéder aux fonds du FVC, en particulier les pays les plus vulnérables. Le dialogue est donc le bienvenu pour aider les pays d’Afrique de l’Ouest à partager leurs préoccupations et à améliorer leur engagement avec le fonds, spécifiquement pour améliorer la programmation pays et partager leurs points de vue sur le développement durable et la résilience climatique. Elle note également que le dialogue Il devrait également approfondir la collaboration entre les pays.

La réunion a également comporté une mise à jour détaillée de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) par le coordinateur par intérim, M. Seyni Nafo, qui a noté que malgré toutes les initiatives dans la région, davantage d’Africains sur les 650 millions déjà n’auront toujours pas accès à l’énergie d’ici là. 2030 et cela est dû à la lenteur avec laquelle les pays progressent pour exploiter leur potentiel renouvelable. Il a expliqué que l’Afrique n’atteindra l’accès universel que d’ici 2068, ce qui est trop loin et que l’AREI est donc une initiative qui représente les 54 pays et ses partenaires pour changer la situation.

Le GCF a été créé dans le cadre de la CCNUCC pour aider les pays en développement à adopter des pratiques d’adaptation et d’atténuation pour lutter contre le changement climatique.